Dans notre société ,on constate que le pourcentage d'élèves
qui subissent un échec scolaire,donc ont du mal à réussir
est important
Des spécialistes se sont penchés sur ce problème d'échec
et ont essayé de le comprendre pour trouver des solutions
Voici certains de ces résultats pour mieux gérer le problème
et avoir de meilleurs résultats scolaires pour nos enfants
On apprend tous différemment
Nous avons tous des façons bien différentes d’apprendre et d’enregistrer l’information et d’aboutir aux déductions logiques des exercices, qu’ils soient de mathématiques, de physique ou d’économie.
Malheureusement notre système éducatif (qu’il soit scolaire ou universitaire) ne peut pas prendre en compte la particularité de chaque élève, de chaque étudiant : comment, par exemple, un enseignant, un professeur d’université, un formateur en entreprise, peut-il s’adapter aux exigences d’apprentissage de chacun, lorsque 20, 30 voire 35 élèves ou étudiants sont dans une salle de cours?
Si un élève ne comprend pas le cours, c’est tout simplement que le professeur, le formateur n’a pas la même manière d’aborder les choses que lui.
L’important est de prendre conscience que chacun a sa propre manière de comprendre, et surtout de savoir comment on apprend le mieux et de ne pas s'enfermer dans une situation d'échec ou d'échec scolaire.
Saviez-vous par exemple qu’Albert Einstein n’aimait pas l’école ? Il préférait apprendre à sa manière dans son coin, ce qui faisait de lui un solitaire, quelqu’un d’un peu marginal. Son attitude exaspérait d’ailleurs ses professeurs. Etait-il un provocateur ? Rien de tout cela, simplement dans sa jeunesse il a eu le génie (déjà !) de comprendre qu’il apprenait différemment, et a décidé de travailler de la meilleure façon qui soit pour lui. Et il avait d’excellents résultats en maths et en physique, même s’il était un peu « à la traîne » dans les autres matières.
En ce qui me concerne, mon professeur de biologie m’avait montré par exemple qu’il était important pour moi de comprendre le « pourquoi des choses ». Qu’il était inutile de prendre des notes si je n’étais pas à 100% sûr de comprendre ce que j’écrivais. Il me conseilla plutôt de bien écouter en cours, de ne pas hésiter à l’interrompre si quoi que ce soit n’était pas clair. À la maison je devais passer mon temps à savoir le pourquoi des choses.
Par exemple, pour une formule mathématique, plutôt que de l’apprendre aveuglément, mon travail était d’en comprendre l’esprit et pourquoi elle était écrite de cette façon. Il ne tiendrait pas compte non plus des devoirs que je n’avais pas pu finir, du fait de ce petit exercice supplémentaire. Il s’est entendu avec mon prof de maths qui employa le même procédé avec moi.
Revenons à mon élève de Première en situation d'éche scolaire que j'avais en cours particulier. J’étais surpris à quel point ce lycéen doutait de tout et notamment de lui. A chaque exercice il me disait : « Je trouve ça, mais c’est faux de toute façon ».
Je lui ai montré qu’il savait très bien raisonner et qu’il était capable de résoudre des problèmes assez complexes. Cela a suffit à lui redonner confiance, et à l’issue de 2 séances de cours particuliers, il a réussi à avoir des notes plus que satisfaisantes non seulement en économie mais aussi dans les autres matières.
Mon professeur de biologie m’a aussi montré que j’avais un système d’apprentissage différent des autres élèves de ma classe. Il fallait que j’en prenne conscience et le faire respecter et d'arrêter de me coller à moi même l'étiquette de garçon en échec scolaire.
Finalement, devenir un bon élève, cela peut tenir parfois à peu de chose. Et je suis convaincu que vouloir accuser les enseignants, les formateurs, montrer du doigt un système ou de s’en remettre à la fatalité n’amène à rien et c’est se tromper de problème. La clef est de s’interroger sur sa méthode d’apprentissage, savoir si elle est appropriée, et comment les professeurs peuvent apporter leur aide.
Identifiez vos profils d’apprentissage (voir la rubrique suivante) et découvrez comment vous pourriez apprendre efficacement. Ne vous laissez plus déstabiliser parce que d’autres comprennent plus vite ou ont de meilleurs résultats que vous. Si vous êtes un enseignant, un formateur ou un parent, essayez de vous adapter au profil d’apprentissage de vos élèves, de vos enfants ou encore de vos étudiants. Et retenez une chose : l'échec scolaire a peu de chose à voir avec la fatalité ou avec une situation génétique quelconque.