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| موضوع: Guide mémoire UFC.pdf الخميس 10 أبريل 2014 - 6:25 | |
| REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université de La Formation Continue CELLULE DE LA FORMATION OUVERTE ET A DISTANCE GUIDE DU MEMOIRE DE FIN DE FORMATION Janvier 2014 Ce document a pour but objectif de vous aider à réaliser votre mémoire de fin de formation , en vous donnant les principaux conseils pratiques et en vous rappelant les règles formelles à respecter. Ce guide n’a pas pour ambition de vous procurer une méthode de travail : celle-ci dépend de votre sujet et de l’articulation originale que vous devez faire entre construction de l’objet , élaboration des hypothèses , évaluation et validation de la problématique , mise en place d’un protocole méthodologique et écriture. Le travail mis en place avec votre encadreur doit constituer une étape importante dans cette élaboration. PRESENTATION DU MEMOIRE DE FIN DE FORMATION Un mémoire de fin de cycle (formation continue, université …) est un document permettant d'exposer son opinion concernant un sujet donné en s'appuyant logiquement sur une série de faits pour arriver à une recommandation ou une conclusion. Il se veut habituellement court et incisif. * Le thème du mémoire de fin de formation doit porter sur un sujet en rapport avec le programme de la formation. *C'est à vous de choisir le thème du mémoire en fonction de vos intérêts et de vos désirs professionnels avec l’aide de l’encadreur désigné par l’administration du centre. *Pour le choix du thème vous devez remplir un formulaire fourni par l’administration du centre sur lequel vous préciserez le thème choisi et le nom de l’encadreur. * L’encadrement du mémoire est sous la responsabilité d’un encadreur de mémoire de la spécialité (l’encadreur est désigné par l’administration du centre. Vous pouvez aussi proposer un enseignant pour vous encadrer, mais il faut au préalable étudier cette possibilité avec le centre de formation continue). * Le mémoire peut être réalisé par un seul apprenant, en binôme, trinôme ou en quadrinôme , si les apprenants souhaitent travailler ensemble sur un même sujet. * Le volume du mémoire attendu est de 25 pages maximum (hors annexes). * La soutenance du mémoire est facultative. * Délais de remise du mémoire et soutenance : Du 18 /11/2014 au 27/11/2014. ORIENTATIONS CONCERNANT LA SOUTENANCE DU MEMOIRE * La soutenance est autorisée après avis de l’encadreur du mémoire. * Le mémoire, proposé dans sa version finale, doit être remis suffisamment tôt au directeur de mémoire pour relecture en raison des délais nécessaires pour l’organisation de la soutenance. * Le mémoire est soutenu devant un jury qui attribue une note finale qui ne peut dépasser - 16/20 pour une étude de cas - 14/20 pour une étude théorique. Recommandations pour préparer l 'oral Pour préparer votre oral, rédigez au préalable un écrit traçant clairement les points que vous aborderez lors de la soutenance. Tirez-en les mots-clés, faites des titres et des sous-titres pour créer un plan simple et aéré qui vous servira de support au cas où le stress vous empêcherait de vous exprimer clairement. La soutenance ne doit pas excéder 10 minutes. Il s’agit de vous exprimer sur le contenu du mémoire. Le jury étant supposé avoir déjà lu le mémoire., il faut éviter d’en détailler le plan Après s’être présenté aux membres du jury , il peut être utile de commencer la soutenance en rappelant très brièvement : - Le titre du mémoire - La problématique posée -Les principales hypothèses de recherche posées - Les éléments essentiels de la conclusion ASPECTS METHODOLOGIQUES SUR L'ORGANISATION ET LA MISE AU POINT DU MEMOIRE Dans le cas particulier du mémoire, il faut respecter ces directives. 1. La structure du texte Le mémoire de fin de formation comprend habituellement plusieurs parties bien identifiées. a) La page de garde La page titre vise à exposer l'objet de votre étude (si possible en présentant une problématique explicite ou implicite) et l'occasion pour laquelle il a été rédigé. Inspirez-vous de l'exemple ci-dessous. Evaluation des apprenants et régulation des apprentissages REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Université de La Formation Continue Centre de formation continue de Setif MEMOIRE DE FIN DE FORMATION SUR : Présenté par : Encadreur : -Mme : -Mr PROMOTION :janvier 2014 b) La page des remerciements Dans votre mémoire, ; sans faire une liste exhaustive de toutes les personnes que vous avez pu rencontrer, nommez les principales personnes qui vous ont soutenu pour la réalisation de votre mémoire. c) La page des dédicaces Rendez hommage aux personnes qui vous ont soutenu en leur dédiant votre travail par une mention d) La table des matières Dans le mémoire, la table des matières suit immédiatement la page titre : elle présente un plan détaillé du travail. Elle doit comporter : -- le titre de chacune des parties du mémoire (y compris les pages préliminaires), -- le folio des pages où se situent les titres et sous-titres. Les titres des grandes parties (tables, introduction, développement, conclusion, annexes, bibliographie) sont rédigés en lettres majuscules, les subdivisions en lettres minuscules. d) Les listes des abréviations, sigles, tableaux et figures Si votre mémoire comporte plusieurs tableaux et/ ou figures, il est nécessaire d'ajouter, immédiatement après la table des matières, une page distincte pour une liste des tableaux et figures, avec les titres exacts et le folio des pages où ils se trouvent. Si votre texte comporte plusieurs abréviations, acronymes ou sigles, il faut aussi prévoir une page distincte pour leur liste. LISTE DES ABRÉVIATIONS, ACRONYMES ET SIGLES FLE : Français Langue Etrangère DDL : Dictionnaire de Didactique des Langues ALÉNA : Accord de libre-échange nord-américain ASEAN : Association des nations de l'Asie du Sud-Est EURATOM : Communauté européenne de l'énergie atomique FCFA : Fédération des communautés francophones et acadienne du Canada L’ORGANISATION D’UN MEMOIRE 1. L'introduction L'introduction constitue un élément important et trop souvent négligé dans le mémoire : elle doit présenter de façon concise, justifier brièvement et mettre en évidence la problématique et les questions de recherche qui en découlent. Elle comprend donc trois éléments : sujet amené, sujet posé, sujet divisé en idées principales. Ceci impose d'évoquer le cadre dans lequel la problématique se situe, les conditions et la méthode dans lesquelles elle sera traitée et abordée. 2. Le développement Le développement est naturellement la partie la plus importante du mémoire de fin de formation . En effet, de façon systématique, il est nécessaire de justifier l'approfondissement du thème par une réponse satisfaisante à la problématique esquissée dans l'introduction. La thèse doit y être explicitée de façon logique, argumentée et convaincante, habituellement en allant du plus superficiel au plus profond. Le développement doit comprendre un chapitre par idée principale avec une section pour chaque idée secondaire. Trois types de développement sont courants : -le développement chronologique (du plus éloigné au plus récent), -le développement comparatif (du plus semblable au plus différent), - le développement dialectique (une succession d'affirmations et de réfutations d'objections) . Le développement doit en principe permettre de confirmer la thèse soutenue. 3. La conclusion Trop souvent bâclée, la conclusion est aussi importante que l'introduction : elle est à la fois la synthèse du développement et l'ouverture du sujet dans un contexte plus large. C'est pourquoi il est nécessaire de reprendre les principaux éléments de la démonstration, y compris ses insuffisances et autres limites, de même que les problèmes qui restent à résoudre ou ceux créés par votre recherche. Il faut toutefois éviter d'inclure de nouvelles considérations étrangères à la question centrale : on se permet tout au plus une interprétation des implications de votre travail. 4. Les annexes Les annexes suivent immédiatement la conclusion. Elles fournissent des renseignements additionnels augmentant la compréhension du texte en l'allégeant : documentation supplémentaire, données statistiques, questionnaires, etc. Les annexes sont identifiées « ANNEXE A », « ANNEXE B », etc.) et chacune commence sur une nouvelle page. 5. La bibliographie/sitographie La bibliographie doit inclure les documents réellement consultés, la liste des personnes interviewées et des organismes auprès desquels vous avez sollicité de l'information. De manière générale, on ne présente qu'une série de notices classées selon l'ordre alphabétique des auteurs. Il est parfois préférable de regrouper les ouvrages par ordre chronologique, par types de documents utilisés ou encore par parties du travail lorsque celles-ci font appel à une documentation qui leur est propre. Vérifiez la méthode privilégiée par la personne qui évaluera le travail. Une rigueur toute particulière doit s'attacher aux règles de présentation. Il y a plusieurs façons de présenter les notices bibliographiques. Le plus souvent, on commence par le nom de l'auteur ou de l'organisme, le titre de l'ouvrage, le lieu d'édition, la maison d'édition, l'année de l'édition consultée et entre parenthèses l'année de l'édition originale, s'il s'agit d'une réédition ou d'une traduction. Le titre d'un livre ou d'une revue doit être en italiques ou souligné ; le titre d'un article ou d'un extrait d'ouvrage ainsi que de tout texte non publié doit être mis entre « guillemets ». S'il y a plusieurs ouvrages d'un même auteur, classez-les du plus ancien au plus récent. Un texte en collaboration doit apparaître après les publications de l'auteur seul, selon l'ordre alphabétique. Dans le cas d'une publication gouvernementale ou administrative sans auteur personnellement identifié, la notice commence par le nom de l'entité qui chapeaute. On trouvera ci-dessous une illustration des deux façons principales de présenter des notices bibliographiques en sciences sociales avec les exemples les plus usités : d'abord la méthode traditionnelle en sciences humaines, puis la méthode « auteur-date », de plus en plus courante, d'ailleurs utilisée dans la version Internet de ce Guide. Assurez-vous de bien connaître la méthode que vous devez utiliser dans vos travaux. Méthode traditionnelle : ANONYME, « Internet menace l'argent et la souveraineté des États », La Presse [Montréal], 10 janvier 1998, p. B7. DAHENRDORF, Ralf (sous la direction de), La crise en Europe, Paris, Fayard, 1986. GINGRAS, François-Pierre, « La sociologie de la connaissance », dans l'ouvrage sous la direction de Benoît GAUTHIER, Recherche sociale : de la problématique à la collecte des données, 3e éd., Sainte-Foy, Presses de l'Université du Québec, 1997 (1984), pp. 19-48. GINGRAS, François-Pierre, « Comment citer des sources sur Internet dans un travail scientifique », http://aix1.uottawa.ca/~fgingras/metho/citation.html, 9 avril 2000. ROCHER, François et Daniel SALÉE, « Libéralisme et tensions identitaires : éléments de réflexion sur le désarroi des sociétés modernes », Politique et Sociétés, vol. 16, n° 2, 1997, pp. 3- 30. HAYEK, Friedriech, Le mirage de la justice sociale tome 2 de Droit, législation et liberté, trad. de l'anglais par Raoul Audoin, Paris, Presses Universitaires de France, 1981 (1976). Québec, Ministère des Communications, Guide de présentation des manuscrits, Québec, Direction générale des publications gouvernementales, Ministère des Communications, 1984. Université d'Ottawa, Faculté des sciences sociales, Annuaire des études de premier cycle, 1997- 1999, Ottawa, Service du registraire, Université d'Ottawa, 1997. Méthode « auteur-date » : Lorsque les références dans le texte sont du type « auteur-date » comme dans la version Internet de ce Guide et comme suit : S'il est vrai que « la liberté humaine passe par la connaissance » (Gingras 1997a : 44), « le doute méthodique est de rigueur [en ce qui concerne] l'information que vous trouverez sur Internet » (Gingras 2000a). les notices bibliographiques prennent alors plutôt la forme suivante, d'ailleurs utilisée dans la bibliographie : GINGRAS, François-Pierre [1997a (1984)], « La sociologie de la connaissance », dans l'ouvrage sous la direction de Benoît GAUTHIER, Recherche sociale : de la problématique à la collecte des données, 3e éd., Sainte-Foy, Presses de l'Université du Québec, pp. 19-48. GINGRAS, François-Pierre (2000a), « L'utilisation des ressources d'Internet et les travaux scientifiques : questions d'appréciation », http://aix1.uottawa.ca/~fgingras/metho/sources.html[9 avril]. Pour un guide complet sur les citations et la bibliographie, consulter le module Cybermétho (en format PDF ) à l'adresse suivante : http://aix1.uottawa.ca/~fgingras/cybermetho/modules/citation.pdf. REDACTION DU MEMOIRE 1. Le style Un bon style consiste simplement à « énoncer le message de manière que la personne à laquelle il s'adresse le comprenne immédiatement » (NGL Consultants Ltée et Canada, Multiculturalisme Canada, Secrétariat national à l'alphabétisation 1991 : 4). Un certain nombre de normes guident la rédaction d'un travail universitaire. a) La grammaire, l'orthographe, la ponctuation La rédaction d'un travail universitaire exige le respect des règles grammaticales, d'orthographe et de ponctuation afin d'obtenir un style précis, concis et dénué de verbiage, donc intelligible. Il faut limiter l'usage des superlatifs et des adverbes redondants, respecter la concordance des temps et s'en tenir, autant que possible, à des phrases courtes. Une bonne ponctuation permet d'organiser le texte, d'introduire des divisions et d'établir des rapports. N'écrivez pas sans avoir une grammaire à portée de la main et ne vous fiez jamais entièrement au correcteur d'orthographe ou grammatical de votre logiciel. Des fautes peuvent entraîner des pénalités prévues au plan de cours, voire l'obligation de réécrire le travail. b) Les majuscules et traits d'union Le français utilise les majuscules avec parcimonie, contrairement à l'anglais. En principe, le mot de début de phrase et les noms propres prennent la majuscule initiale. Cela inclut les noms de peuples, mais jamais les adjectifs qui les désignent. On écrit donc : Les évêques canadiens-français ont longtemps soutenu les Canadiens français dans leurs luttes pour conserver leur langue. Les Franco-Ontariennes appuient de plus en plus les institutions franco-ontariennes. Les Britanniques et les francophones du Canada se côtoient depuis longtemps dans un système parlementaire d'inspiration britannique. Dans les exemples ci-dessus, notez l'usage du trait d'union dans les adjectifs composés (« canadiens-français ») et dans les noms et adjectifs précédés d'un préfixe (« Franco-Ontariennes », « franco-ontariennes »). Quand on s'adresse à une personne, on met la majuscule initiale à son titre, mais il n'y a pas de majuscule quand on parle de cette personne dans le corps d'un texte. Les quatre exemples qui suivent sont tirés du Guide de rédaction du gouvernement de l'Ontario (Ontario, Office des Affaires francophones 1996 42) : Lors de ma rencontre avec l'honorable Marguerite Blais, ministre des Affaires intergouvernementales, nous avons discuté de… Le directeur des communications a déclaré qu'il appuyait les nouvelles mesures. J'ai rencontré le premier ministre, M. Michael Harris, et je lui ai demandé : « Monsieur le Premier ministre, comment va la province ? » Je tiens à vous féliciter, Madame la Directrice, de votre intervention dans ce débat. Les noms d'organismes et les divisions administratives (secrétariat, direction, faculté, département, université, conseil, gouvernement, ministère [ 4 ]) prennent toujours la majuscule initiale quand ce sont des noms propres écrits au long ou répétés en abrégé, mais jamais quand ils sont utilisés comme noms communs : « Le Secrétariat de la Faculté des sciences sociales de l'Université d'Ottawa a étudié les candidatures la semaine dernière et aujourd'hui la Faculté publie le nom des boursiers et boursières », mais… « Je m'inscris au secrétariat de ma faculté ». « Le Gouvernement du Canada reconnaît la bravoure… », mais… « les impôts que je verse au gouvernement fédéral ». Le septième Sommet de la Francophonie s'est tenu au Viêt-Nam en 1997 au moment où l'on parlait de fermer l'Hôpital Montfort dans l'Est ontarien : quel est l'avenir de la francophonie ontarienne si l'on ferme son seul hôpital ? Les majuscules peuvent prendre l'accent en début de phrase (« À qui de droit », École des Hautes études commerciales, États-Unis, Île-du-Prince-Édouard), y compris dans les abréviations (É.-U., Î.-P.-É.) ; cependant, dans le cas des acronymes et sigles (ALÉNA, REÉR, mais HEC, UQAM), l'usage est encore flottant (De Villers 1998 ; Guilloton et Cajolet-Laganière 1996). c) Le niveau de langage L'effort soutenu de compréhension qu'exige la lecture d'un travail universitaire nécessite l'utilisation d'une langue cohérente et précise, en évitant toute surcharge d'expressions techniques, de raffinements excessifs ou d'expressions réservées au langage familier .: - utilisez de préférence un vocabulaire courant tout en faisant attention aux sens particuliers de certains mots en sciences sociales quand ils s'écartent du sens commun. - demandez à une personne peu au fait de votre sujet de commenter la clarté de votre texte. - évitez les nombreuses répétitions d'un même mot ou d'une même expression, mais assurezvous que les synonymes que vous employez n'introduisent pas des nuances dénaturant votre pensée. Sauf pour exprimer une opinion personnelle, évitez le « je» : l'utilisation d'un ton impersonnel augmente la portée de votre argumentation. Par exemple, écrivez « il est évident » et non « je trouve évident ». d) L'utilisation d'un langage non sexiste Il faut éviter de véhiculer dans vos travaux des « préjugés, même inconscients, à l'égard des réalités humaines à l'étude, soit les situations, opinions et activités sociales des femmes et des hommes » (Lapointe et Eichler 1985 : 5). L'utilisation d'un langage non sexiste est un phénomène récent, dont la portée traduit l'évolution de notre société, tout particulièrement celui du statut des femmes. Le génie de la langue française ne rend cependant pas la chose facile. Il s'agit donc de concilier cette transformation avec les règles grammaticales tout en assurant la clarté du texte. On favorisera les termes génériques (« on », « les personnes », « le corps professoral ») aux dépens des termes masculins correspondants (« ils », « les hommes », « les professeurs »). Tout en cherchant à ne pas trop alourdir le texte, on pourra utiliser les formes masculines et féminines des professions (« des administratrices et des administrateurs consciencieux ») en plaçant le nom masculin près des mots qui s'accordent selon les règles traditionnelles. On évitera de réduire la forme féminine à une simple lettre entre des parenthèses ou des tirets [« chercheur-e-s », « professeur(e)s »]. 2. La saisie sur micro ordinateur La présentation d'un travail universitaire implique le respect de règles élémentaires pour assurer la bonne lisibilité du texte. Le soin qu'on y apporte, sans excès, est un bon investissement. Un travail qui n'est pas écrit lisiblement peut être refusé. a) La taille et la disposition du feuillet Il est obligatoire de saisir le texte sur micro ordinateur, et de l’imprimer au recto seulement d'un papier blanc uniforme (recyclé de préférence, mais néanmoins de bonne qualité), de format courant (en Amérique du nord : format lettre 21,6 cm x 27,9 cm; ailleurs : format A4). Prévoir des marges généreuses pour donner un air dégagé à votre page. En général, des marges de 2,5 cm en haut, à droite, en bas et à gauche sont suffisantes. Utilisez un moyen efficace mais simple de conserver ensemble de façon permanente les feuillets de votre travail : évitez cependant les trombones , épingles et pochettes en plastique (source d'agacement pour les correcteurs). b) Les caractères Règle générale, utilisez des polices de caractères bien lisibles (comme Arial, Courier New, Times New Roman) et d'une taille courante (12 points pour le texte [ 5 ], 10 points pour les notes en bas de page [ 6 ] et, si vous le désirez, 14 points pour la page titre et les titres intérieurs). N'utilisez que le noir. 10 points, 12 points, 14 points Pour les acétates, utilisez des caractères d'au moins 24 points pour le texte et 36 points pour les titres (c'est encore mieux d'utiliser les tailles 32 et 44). Utilisez les couleurs avec modération. Ne reproduisez pas des pages de votre travail écrites en caractères courants, beaucoup trop petits, une fois projetés sur écran, pour être lisibles par votre auditoire. 24 points,36 points c) Les interlignes Dans un travail qui sera corrigé et annoté, il faut respecter un double interligne dans le corps du texte, un interligne triple entre les paragraphes et un interligne simple pour les citations longues (placées en retrait), les notes et les références en bas de pages, les annexes et la bibliographie. Pour la table des matières, référez-vous à celle de ce Guide. Les listes de tableaux ou figures se présentent comme la table des matières. Dans les autres types de travaux (comme celui-ci), l'interligne simple dans le corps du texte permet de sauver de l'espace, mais vérifiez toujours les exigences de la personne à qui vous devez remettre votre document. d) La mise en page Pour attirer l'attention, il est possible de mettre en évidence des mots en utilisant des caractères gras, italiques ou soulignés. N'en abusez pas ! Si vous citez un autre texte, indiquez (dans une note en bas de page) qui est responsable de la mise en évidence : vous ou bien la personne qui a écrit le texte original. On utilise aussi le soulignement ou de préférence l'italique dans toute mention du titre d'un ouvrage publié (documents officiels, livres et périodiques), mais on met entre guillemets français « … » les titres d'articles ou de chapitres de ces ouvrages. e) La pagination et la longueur du texte Placez le folio (le chiffre de la page) dans le coin supérieur droit ou en haut au centre, aligné à la marge, à 1,5 cm du haut de la page. N'accompagnez le chiffre d'aucun trait, point ou parenthèse. Comptez, mais sans folioter, les pages qui portent un titre : première page de la table des matières, de la liste des tableaux et figures, de la liste des abréviations et sigles, de l'introduction, de chacune des parties, de la conclusion, des annexes et de la bibliographie. Paginez en chiffres romains majuscules (I, II, III...) les feuillets qui précèdent le texte proprement dit, puis paginez tout le reste en chiffres arabes (1,2,3…) à partir de la première page de texte. Terminez le travail par une page entièrement blanche pour recevoir les commentaires de la personne qui corrige. À moins d'avis contraire, quand on vous fixe une longueur minimale ou maximale, en nombre de pages ou de mots, cela ne comprend pas la page titre, la table des matières, la liste des tableaux et figures, la liste des abréviations et sigles, les annexes ni la bibliographie : il ne s'agit donc que des feuillets de texte proprement dit [ 7 ]. Il était naguère d'usage de ne pas inclure dans le calcul des mots les articles, pronoms, conjonctions, etc. de trois lettres ou moins, mais les outils statistiques des logiciels les incluent maintenant. f) La distinction des sections En ce qui concerne la subdivision interne du texte, il est nécessaire de recourir aux titres intérieurs et aux sous-titres, ceux-ci permettant de traduire la cohérence et l'organisation du travail. Les titres et sous-titres sont nécessairement courts et précis afin de dégager l'idée centrale de chacune des parties, chapitres et sections. Les titres des grandes parties (introduction, chaque idée principale du développement, conclusion) sont écrits en MAJUSCULES et peuvent être ordonnés avec la mention « INTRODUCTION », « PREMIÈRE PARTIE », « DEUXIÈME PARTIE », etc. ou avec des chiffres romains : I, II, III… S'il y a lieu (dans une thèse ou un travail particulièrement volumineux), les titres des chapitres sont écrits en minuscules et ordonnés avec des chiffres arabes : 1, 2, 3… et les titres des sections ordonnées alphabétiquement avec des lettres minuscules : a, b, c… Évitez un grand nombre de subdivisions en sous-sections : cela engendre plutôt la confusion. Tous les titres et sous-titres sont précédés d'un interligne triple et suivis d'un interligne double. g) Les citations Le recours à une citation pertinente constitue un choix judicieux, apparaissant le plus souvent comme un argument d'autorité. Il faut toujours citer fidèlement ses sources (et mettre le passage choisi entre des guillemets français), mais le contexte impose des formes particulières et parfois il vaut mieux utiliser une périphrase. Les citations de trois lignes et plus s'écrivent en retrait et à simple interligne. L'interpolation [entre crochets] complète un passage manquant : Saviez-vous que « le Centre [d'écriture est] conçu pour aider les étudiants et étudiantes à améliorer leurs compétences linguistiques « ? (Université d'Ottawa, Faculté des sciences sociales 1997 : 7) La glose ajoute [entre crochets] de l'information nécessaire à la bonne compréhension : Parmi les programmes interdisciplinaires, « le Programme en études des femmes [offert seulement en deuxième concentration] permet d'examiner la condition, les expériences et les contributions passées et présentes des femmes dans la société » (Université d'Ottawa, Faculté des sciences sociales 1997 : 52). L'ellipse […] permet d'alléger le texte en supprimant des éléments secondaires : À la Faculté des sciences sociales, « toute personne a le droit de rédiger ses travaux […] dans la langue officielle de son choix » (Université d'Ottawa, Faculté des sciences sociales 1997 : 9). L'incise indique la source ou un très bref commentaire à l'intérieur d'une citation : Quoi qu'on en pense, « la présence aux cours et aux travaux pratiques, précise l'annuaire, est obligatoire » (Université d'Ottawa, Faculté des sciences sociales 1997 : 14). La traduction d'une citation est facultative pour l'anglais, obligatoire pour les autres langues : Les méthodologues estiment que « c'est une bonne idée de présenter ses données à l'aide de figures et de tableaux pour produire plus d'effet visuel » [Jackson 1995 : 476 (notre traduction)] . La périphrase reste fidèle au sens mais sans citer exactement l'original : Les données produisent plus d'effet quand elles sont appuyées de figures ou de tableaux (Jackson 1995 : 476). Pour un guide complet sur les citations et la bibliographie, consulter le module Cybermétho (en format PDF ) à l'adresse suivante : http://aix1.uottawa.ca/~fgingras/cybermetho/modules/citation.pdf. h) Les références, renvois et notes Les références indiquent la provenance d'une idée ou d'une citation. Les renvois servent à confirmer ou compléter un texte, soit y apporter une explication supplémentaire, qui sans être essentielle, demeure une aide précieuse à la compréhension. Dans les deux cas, la présentation traditionnelle s'opère sous la forme de notes de bas de page (de préférence aux notes en fin de document). Au bas de la page, un trait sépare les notes du corps du texte. L'appel de note s'écrit avec un exposant. On écrit « op. cit. » pour éviter de répéter le titre d'un ouvrage déjà cité et « ibid. » lorsque la source est la même qu'à la note précédente. Voir les exemples dans ce Guide. | |
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